Issei Sagawa, qui a assassiné, violé sexuellement et dévoré le corps d’une camarade de classe, alors qu’il étudiait la littérature à Paris, est à l’origine du manga. Les autorités de la ville ont attrapé et appréhendé Sagawa alors qu’il tentait de se débarrasser des restes de la victime. Bien qu’il ait été considéré comme légalement fou et condamné à vie dans un établissement psychiatrique, Sagawa n’a pas purgé sa peine lorsqu’il a été expulsé vers le Japon. Il a vécu sa vie en tant que citoyen libre. Sagawa a également profité de son crime en écrivant des livres dessus, y compris le manga susmentionné, qui est simplement intitulé « Sagawa ».
À l’aide de dessins grossiers, Sagawa décrit chaque aspect du meurtre dans les moindres détails, y compris le démembrement du corps, sa consommation morceau par morceau et divers actes fétichistes avec les différentes parties. Il montre également la joie dépravée que lui procure le crime en s’étendant longuement sur la texture de la chair, sur le caractère « délicieux » du corps de la femme et sur la façon dont il aimerait pouvoir l’utiliser pour préparer divers plats japonais, comme le sukiyaki. Il termine son livre par un dessin de sa victime, une femme nommée Renée Hartevelt.
Les amateurs de mangas ont été horrifiés par le concept
Le contenu de ce livre a bouleversé la communauté. Même les fans de True Crime trouve cette œuvre crûe et particulièrement choquante.
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Si de nombreux fans d’anime ont exprimé leur dégoût pour les crimes de Sagawa, ils ont également fait part de leur frustration et de leur incrédulité face au fait que le Japon a non seulement laissé Sagawa en liberté, mais qu’il gagne confortablement sa vie en monnayant l’histoire de sa vie macabre. Beaucoup ont également souligné avec joie que Sagawa n’est plus en vie, puisqu’il est décédé d’une pneumonie en novembre 2022, à l’âge de 73 ans.
