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- Ultra Instinct, la première vraie révolution depuis Namek
- Dans l’anime : un éveil impressionnant mais peu satisfaisant
- Une Genki Dama forcée qui affaiblit le message
- Dans le manga : un vrai prolongement de Dragon Ball et DBZ
- Le retour en grâce de Maître Roshi dans le Tournoi du Pouvoir
- Une préfiguration imparfaite de l’Ultra Instinct
- Goku recentré sur les arts martiaux dans le manga
- Une transformation pleine de sens
- Roshi respecté dans le manga, ridiculisé dans l’anime
- Pourquoi l’Ultra Instinct du manga reste la version la plus forte
Ultra Instinct, la première vraie révolution depuis Namek
Beaucoup de fans ont vu l’Ultra Instinct comme la plus grosse nouveauté depuis la première transformation en Super Saiyan sur Namek. Pour une fois, on ne se contente pas d’une couleur de cheveux différente ou d’un simple boost de puissance, la forme repose sur une idée forte et lisible même pour le lecteur qui suit la série depuis des années
Le concept est clair dès le départ, Goku dépasse le simple réflexe de combattant pour laisser son corps réagir avant son esprit. Là où le Super Saiyan jouait sur la rage et l’explosion émotionnelle, l’Ultra Instinct s’appuie sur la maîtrise et le détachement. C’est justement cette différence de philosophie que le manga exploite bien mieux que l’anime
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Dans l’anime : un éveil impressionnant mais peu satisfaisant
Dans la version anime du Tournoi du Pouvoir, Goku atteint l’Ultra Instinct après l’échec de la Genki Dama contre Jiren. L’idée est simple, la boule d’énergie se retourne contre lui, le pousse dans ses retranchements et son corps réagit en déclenchant cette nouvelle forme pour le sauver. Visuellement, la scène fonctionne et met immédiatement la forme au centre de la hype de la série
Le problème, c’est que ce choix raconte assez peu de choses sur Goku lui-même. Utiliser une technique collective comme la Genki Dama dans un tournoi où chaque univers se bat pour sa survie ne colle pas vraiment à ses principes. En plus, l’éveil déclenché par un moment de crise émotionnelle rappelle trop la logique du Super Saiyan face à Freezer ou de Gohan face à Cell, ce qui réduit l’impact narratif de l’Ultra Instinct
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Une Genki Dama forcée qui affaiblit le message
L’anime donne parfois l’impression de vouloir absolument caser la Genki Dama dans le Tournoi du Pouvoir, même si le contexte ne s’y prête pas. Goku emprunte du ki à ses alliés, y compris à ceux déjà éliminés, ce qui va clairement à l’encontre de l’esprit du tournoi et de sa manière habituelle de se battre. La scène devient un prétexte pour amener la transformation plutôt qu’une vraie étape logique de son évolution
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Résultat, l’éveil d’Ultra Instinct dans l’anime brille par la mise en scène mais laisse un goût un peu creux sur le plan scénaristique. La forme est stylée, mais elle ne semble pas découler naturellement du parcours mental et martial de Goku. C’est précisément là que le manga prend l’avantage et redonne du sens à tout ce que la série a construit depuis des années
Dans le manga : un vrai prolongement de Dragon Ball et DBZ
Dans le manga, l’Ultra Instinct devient la synthèse de tous les enseignements que Goku a reçus. Korin lui a appris à ne pas gaspiller ses mouvements, Kami et Mr Popo lui ont montré comment vider son esprit, et Kaio lui a appris à maîtriser son énergie et à l’utiliser intelligemment. Le réveil de la forme ne repose pas sur un miracle, mais sur l’addition de toutes ces leçons
Ce choix scénaristique redonne de la valeur à des arcs que certains voyaient comme de simples étapes vers plus de puissance. Le lecteur a vraiment l’impression que tout ce que Goku a traversé, des entraînements dans le palais de Kami jusqu’aux combats les plus violents de DBZ, converge vers ce moment. L’Ultra Instinct n’est plus un bonus cosmétique, c’est le sommet logique de son parcours
Le retour en grâce de Maître Roshi dans le Tournoi du Pouvoir
L’un des plus grands écarts entre le manga et l’anime se joue sur Tortue Géniale. Dans la série animée, le personnage sert surtout à faire quelques gags gênants et disparaît sans moment vraiment marquant. Dans le manga, il obtient au contraire l’une de ses meilleures apparitions depuis le début de Dragon Ball, et ce en plein Tournoi du Pouvoir
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Face à Jiren, Roshi ne rivalise pas en puissance, mais il compense par l’expérience et la technique. Il esquive, anticipe, lit les mouvements, au point d’impressionner non seulement Jiren mais aussi Beerus et Whis. Cette mise en avant rappelle que Roshi reste un maître d’arts martiaux parmi les plus respectés du multivers, et pas seulement un vieil obsédé utilisé pour le comique
Une préfiguration imparfaite de l’Ultra Instinct
Le manga suggère que Tortue Géniale touche à une forme imparfaite d’Ultra Instinct, sans lui donner officiellement l’étiquette. Il se bat en laissant son corps réagir à l’instinct, tout en gardant un calme absolu. Ce n’est pas la même intensité que Goku, mais c’est suffisant pour crédibiliser le concept et préparer le terrain pour l’éveil complet du héros
Voir Roshi atteindre ce niveau donne un poids particulier à tout son rôle de mentor. Si quelqu’un d’aussi humain et limité physiquement peut frôler ce stade, cela rend l’Ultra Instinct moins abstrait et en fait un vrai objectif d’arts martiaux, pas seulement une forme divine réservée à un élu
Goku recentré sur les arts martiaux dans le manga
Dans Dragon Ball Super, Goku est parfois dépeint comme un bourrin obsédé par le combat, prêt à prendre des risques absurdes juste pour le frisson. Le manga corrige cette dérive en le reconnectant à ses racines de combattant sérieux. Sous l’impulsion de Tortue Géniale, il se rappelle que les arts martiaux ne se résument pas à écraser l’adversaire
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Roshi lui réexplique que le véritable objectif, c’est de repousser ses limites et de perfectionner ses bases. En observant son maître se battre contre Jiren avec son propre style, Goku comprend que l’Ultra Instinct ne se déclenchera pas en poussant sa puissance à l’extrême, mais en lâchant prise. Il doit arrêter de tout contrôler et laisser son corps, ses réflexes et toutes ses années d’entraînement prendre le dessus
Une transformation pleine de sens
Ce qui rend l’Ultra Instinct du manga si fort, c’est qu’il n’a pas besoin d’un drame ou d’un sacrifice pour exister. Il survient à un moment où Goku accepte enfin tout ce qu’il a appris au lieu d’uniquement chercher une nouvelle forme. Il ne se met pas à hurler de rage ou à perdre son sang froid, il entre dans un état de calme absolu qui tranche avec ses autres éveils
Ce contraste met en lumière une autre facette du personnage, plus mature et plus en phase avec sa propre histoire. La transformation devient une réponse naturelle à l’enseignement de ses maîtres plutôt qu’un simple coup d’éclat. Pour beaucoup de lecteurs, c’est ce qui donne à l’Ultra Instinct du manga une dimension vraiment émotive
Roshi respecté dans le manga, ridiculisé dans l’anime
La façon dont Tortue Géniale est traité résume bien la différence d’intentions entre les deux versions. Dans l’anime, son comportement avec des personnages comme Yurin donne l’impression d’une régression, presque en contradiction avec tout ce qu’il représentait à l’époque de Dragon Ball. Il finit vite écarté du Tournoi du Pouvoir sans laisser de trace durable
Dans le manga, au contraire, chaque apparition renforce son statut de maître. Il gagne le respect de Jiren, de Beerus et de Whis, et pose les bases de l’éveil de Goku. En un seul chapitre, il récupère plus de dignité que dans des dizaines d’épisodes de l’anime. Ce traitement plus sérieux renforce la cohérence de l’Ultra Instinct en tant qu’héritage des arts martiaux, et pas seulement comme forme divine
Pourquoi l’Ultra Instinct du manga reste la version la plus forte
En liant l’Ultra Instinct à la progression complète de Goku depuis son enfance, le manga de Toyotaro propose une lecture plus riche et plus fidèle à l’esprit Dragon Ball. La transformation n’est pas juste un nouveau stade de puissance, c’est la conclusion logique de tout un chemin, nourri par les enseignements de Korin, Kami, Kaio et Tortue Géniale
Face à une version anime centrée sur l’impact visuel et la tension immédiate, le manga privilégie la cohérence interne et le respect du parcours du personnage. Pour les fans qui suivent Goku depuis les débuts, cette approche résonne beaucoup plus fort. L’Ultra Instinct y apparaît comme le vrai sommet de son art, plutôt qu’un énième palier de puissance ajouté pour prolonger la série
