Voir le résumé Ne plus voir le résumé
- Un retour de Dragon Ball pensé pour une nouvelle génération
- Dragon Ball Daima, le dernier grand terrain de jeu de Toriyama
- Une ambiance entre Dragon Ball et Dragon Ball GT
- Un nouveau niveau de puissance sans trahir le mythe
- Pourquoi une partie du fandom a rejeté Dragon Ball Daima
- Les contradictions de lore, principal carburant de la polémique
- Quand la passion du détail prend le pas sur le plaisir
- Un spin-off séquentiel plus fidèle à Toriyama qu’il n’y paraît
- Que reste-t-il de Dragon Ball Daima une fois la poussière retombée
Dragon Ball Daima est revenu en 2024 comme le grand projet final d’Akira Toriyama, mais une partie du fandom l’a immédiatement classé comme l’anime le plus controversé de la licence. Entre ambiance plus légère, nouveaux combats et place délicate dans la chronologie, la série a surtout révélé à quel point les attentes des fans avaient changé
Un retour de Dragon Ball pensé pour une nouvelle génération
Depuis quarante ans, Dragon Ball accompagne plusieurs générations, du manga papier aux séries TV en passant par les films. Avec Dragon Ball Daima, la licence revient après des années de silence télévisé, suivant la fin de Dragon Ball Super, avec l’objectif d’occuper un espace laissé vide après la défaite de Majin Buu
Boruto Two Blue Vortex Chapitre 28 : une nouvelle tension autour d’Inojin, Shikamaru et Mamushi
La série ne cherche pas à rejouer en boucle le schéma des tournois géants et des power-ups successifs. Elle propose un nouveau voyage dans un monde encore inexploré, rempli d’ennemis surprenants, de situations absurdes et de combats dynamiques, dans la droite ligne de ce que Toriyama aimait le plus raconter
Dragon Ball Daima, le dernier grand terrain de jeu de Toriyama
Dragon Ball Daima est présenté comme la dernière vision de Toriyama pour son univers, après plus de quatre décennies à façonner Goku et les autres. On sent qu’il voulait retrouver une énergie plus simple, plus aventure, loin de la surenchère permanente de puissance qui a marqué la fin de Z et surtout Dragon Ball Super
One Piece sous le feux des critiques au Japon : est-ce justifié selon vous ?
Toriyama a toujours été un auteur de gag manga avant d’être l’architecte d’un battle shonen mondial. Comédie, kung-fu, détours absurdes, c’est ce mélange qui a construit l’ADN de Dragon Ball à ses débuts. Daima remet ce cocktail au centre, avec des épisodes qui enchaînent les situations loufoques avant de lancer des confrontations spectaculaires quand il faut vraiment se battre
Une ambiance entre Dragon Ball et Dragon Ball GT
Dès les premiers épisodes, beaucoup de fans ont comparé Dragon Ball Daima à Dragon Ball GT, en y voyant une sorte d’héritier spirituel. On retrouve ce côté voyage, exploration, nouvelles planètes, nouveaux alliés et adversaires, avec un ton plus léger, plus joueur, là où Dragon Ball Super s’était installé dans le registre du conflit cosmique permanent
La différence, c’est que Daima tire davantage parti de la maturité de la franchise. Les clins d’œil à l’histoire de la saga, les variations autour des transformations et les références implicites à des événements passés parlent à un public qui connaît déjà bien l’univers, tout en restant lisibles pour ceux qui découvrent Dragon Ball par cette série
Un nouveau niveau de puissance sans trahir le mythe
La série construit progressivement un nouveau sommet de puissance pour Goku, avec une variation inédite du Super Saiyan 4 pensée comme un climax visuel et symbolique. La mise en scène de ce niveau, combinée à certaines des séquences d’action les plus flamboyantes de la licence, montre que Daima ne se contente pas de rejouer les mêmes transformations
Ce nouvel état de Goku fonctionne comme un pont entre plusieurs époques de la série, en évoquant autant l’énergie brute de Dragon Ball GT que les chorégraphies plus modernes de Dragon Ball Super. Le message est clair pour les fans de longue date, tout en donnant aux nouveaux venus une forme immédiatement mémorable
Anime My Hero Academia Saison 8 : Un Nouveau Trailer dévoile l’Opening
Pourquoi une partie du fandom a rejeté Dragon Ball Daima
Le problème n’est pas venu de l’action ou de l’animation, mais des attentes posées avant même la diffusion. Beaucoup de spectateurs attendaient une suite directe à Dragon Ball Super, avec l’adaptation de la suite du Tournoi du Pouvoir et des arcs déjà présents en manga, pas une aventure à part plus légère et expérimentale
En découvrant un ton plus humoristique, un rythme plus aventure et moins centré sur les escalades de puissance, une partie du fandom a immédiatement eu l’impression que Daima n’allait pas assez loin en termes d’intensité dramatique. Les débats se sont enflammés très vite, parfois sans laisser le temps à la série de poser ses enjeux et son identité propre
Les contradictions de lore, principal carburant de la polémique
Ce qui a vraiment attisé la controverse, ce sont les moments où Dragon Ball Daima semble bousculer la chronologie ou certains éléments de lore établis. Le fait que l’histoire cherche à combler un vide dans la timeline, entre la fin de l’arc Majin Buu et la conclusion de Z, rend chaque détail sensible aux yeux des fans les plus pointilleux
Certains spectateurs se sont braqués dès qu’un événement, une rencontre ou une transformation semblait entrer en conflit avec ce qu’ils connaissaient déjà de la chronologie officielle. Ces tensions autour de la cohérence de l’univers ont souvent pris le dessus sur ce que la série proposait vraiment en termes de personnages, d’humour et de combats
Anime Akira Toriyama reçoit une récompense à la hauteur de ses accomplissements pour les mangas
Quand la passion du détail prend le pas sur le plaisir
Dragon Ball a toujours été suivi par des fans qui scrutent la moindre incohérence, et Daima n’y échappe pas. Les discussions se sont souvent concentrées sur ce qui ne collait pas parfaitement, plutôt que sur la façon dont la série utilisait ses libertés pour proposer une aventure complète, assumée et accessible
Au lieu de voir Daima comme un complément, certains l’ont jugé à l’aune d’une suite attendue de Dragon Ball Super, ce qui l’a condamné dans leur esprit dès le départ. La réception mitigée en dit autant sur l’évolution du public que sur la série elle-même
Un spin-off séquentiel plus fidèle à Toriyama qu’il n’y paraît
Si l’on revient à ce que Toriyama aimait dessiner et raconter, Dragon Ball Daima est étonnamment aligné avec ses goûts. La série donne de la place aux gags, aux personnages secondaires, aux décors étranges, avant d’appuyer sur l’accélérateur lors des grands affrontements. La structure rappelle davantage les premiers arcs de Dragon Ball que les derniers combats surdimensionnés
Plutôt que de fonctionner comme un simple teaser permanent pour des arcs futurs, Daima propose une histoire qui tient debout seule, tout en respectant le matériau de base. Ceux qui acceptent ce cadre y trouvent un prolongement cohérent du monde de Goku, à mi-chemin entre hommage et laboratoire créatif
Anime Dragon Ball Super nous fait une promesse pour les combats à venir !
Que reste-t-il de Dragon Ball Daima une fois la poussière retombée
Avec le temps, Dragon Ball Daima risque de prendre une place particulière dans la saga, comme une série charnière révélant le décalage entre ce que les fans réclament et ce que les auteurs ont vraiment envie de raconter. Pour les uns, ce sera un projet frustrant qui n’a pas comblé le vide laissé par Dragon Ball Super. Pour les autres, ce sera un dernier voyage généreux dans l’univers de Toriyama, avec ses défauts, ses libertés et ses fulgurances
Qu’on l’adore ou qu’on le critique, Daima rappelle que Dragon Ball n’est pas seulement une succession de combats toujours plus grands, mais aussi une série née de l’envie d’un auteur de mêler humour, aventure et arts martiaux dans un univers qu’il connaît par cœur. Et c’est précisément ce que cette série a livré à ceux qui étaient venus en chercher
